Flâne

Edwin sortit de l'immeuble principal et se retrouva dans le jardin où beaucoup de Frontaliers aimaient rester pendant des heures. Lui-même aimait beaucoup ça, oubliant toutes ses peurs (bien qu'il n'en ait pratiquement pas) et surtout ses angoisses.
Il passa à côté de deux personnes, un homme et une femme et tous deux inclinèrent la tête sur son passage. Edwin sourit et s'arrêta :
- Belle journée, non ?
- Oui, seigneur Til' Illan, répondit le jeune femme.
L'homme à côté d'elle inclina la tête.
- Très bien... Bonne journée !
Les deux personnes firent une petite inclinaison et repartirent en marchant. Edwin reprit sa marche, ses pensées virevoltant dans sa tête. Cela faisait plusieurs moins qu'il n'avait plus vu Ellana et ses deux filles. Certe, il voulait les rejoindre, mais ses devoirs l'obligeaient de rester ici. Les Raïs refaisaient encore beaucoup d'attaques ces temps-ci et malgré la puissance des Frontaliers, beaucoup d'hordes osaient attaquer directement leur bâtiment. Edwin soupira. Il n'avait pas pu se reposer souvent ces temps-ci et, bien qu'il ne soit pas souvent fatigué, il était pourtant crevé. Sa fine lame qui tapotait contre sa jambe gauche n'arrangeait presque rien. Il se râcla la gorge et alla s'asseoir sur une zone d'herbe, à l'ombre d'un gigantesque saule pleureur. Il resta un instant immobile, mais il finit pas se coucher, mettant ses mains sous sa tête et en fermant les yeux. Ils était tranquille quand il sentit une personne s'approcher de lui. Instinctivement et discrètement, il fit glisser sa main jusqu'au pommeau de son épée, sans que le nouveau venu ne le voit, laissant toujours ses yeux fermés. Il vallait mieux être sur ses gardes, ces temps-ci, avec ces périodes de trouble. Néanmoins, il devina que ce ne pouvait pas être un Raï, ces derniers marchant bruyament.

Cette personne,c'était Kenya.Son coeur avait failli s'arrêter quand elle avait aperçut l'homme.Elle avait d'abord cru à une hallucination,puis avait renoncé.Elle le fixait,pendant un moment,elle hésitait à s'approcher.Elle l'avait tant cherché,et elle finissait par le trouver.Elle allait s'approcher,quand un homme encapuchonné s'approcha par derrière son père,lame tirée,prêt à égorger Edwin.Kenya dégaina son épée,prit un peu d'élan,et d'un mouvement souple,elle fit un petit saut pérrilleux,et se retrouva devant son père.Elle hurla:

Baisse-toi!

Elle fit un petit bond,atterit d'un pas souple à coté de l'homme,et,tournant sur elle-même,trancha la tête de l'homme.Soulevant le capuchon,elle murmura:

Un pirate....

Relevant la tête,elle fixa son père dans les yeux....

Avant que Kenya ne s'écrie qu'il devait se baisser, Edwin sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Il n'entendait plus les oiseaux pépiller comme quelques minutes auparavant, il n'entendait plus les écurueil grimper sur les arbres et lancer de petits cris stridents.

- Baisse-toi !

L'ordre sonna brusquement aux oreilles du Maître d'arme de l'Empereur et avant que lui-même ne se soit rendu compte de ce qu'il faisait, il fit un roulé-boulé sur le sol et au moment même où une inconnue tranchait la tête de l'homme, Edwin lui enfonçait sa lame dans son coeur. Celui qui avait voulule tuer était toujours debout, sans tête et le reste de son corps restait immobile, comme s'il ne voulait pas tomber sur le sol. Edwin toucha le torse de l'homme du bout du doigt et le corps s'éffondre enfin, flasque.

- Un pirate...

Edwin sursauta. Non pas du fait que le tueur ai été un pirate, mais plutôt parce qu'il qu'il connaissait cette voix ! Mais depuis combien de temps ne l'avait-il pas entendue ?

- Kenya... C-C'est toi Kenya ? demanda-t-il d'une voix hésitante.

Il savait bien que cette voix était à sa fille, néanmoins il ne parvenait pas à voir son visage.

Kenya écouta la phrase de son père.Elle résonna longtemps dans sa tête;longtemps,et elle resta aussi longtemps immobile.Puis,relevant la tête,ses cheveux dégageant son visage,elle le fixa,avec de grands yeux pleins de larmes,troublés par ces larmes longtemps retenus.Elle lacha son épée,s'approcha de son père,et le serra fort contre elle,tout en pleurant toutes les larmes de son coeur.Elle parvint à murmurer:

Je t'ai si longtemps cherché,et enfin je te retrouve....

Fermant les yeux,elle oubliait meme les choses qui l'entouraient,son coeur se réchauffait à la présence de son père.

Tu m'as tant manqué.....

Relevant soudain les yeux,elle demanda:

Pourquoi?Pourquoi n'as-tu pas donné de nouvelles?Dieu seul sait combien de fois j'ai échappé à la surveillance de Maman pour te retrouver...

Elle sanglotait toujours.

Edwin resta un instant immobile, jusqu'à ce que sa fille vienne se serrer fort contre lui. Il sourit et l'enlaça de ses deux bras. Comme il avait voulu pouvoir faire ça, depuis son départ d'Elanna et de ses deux enfants ! Il essuya une des larmes qui tombait des yeux de Kenya.

- C'est bon... Nous sommes de nouveaux ensembles, à présent.

Quand elle lui demanda pourquoi il n'avait pas envoyé de nouvelle, Edwin sentit sa gorge se nouer.

- La plus grande partie de mon temps, j'étais en train de me battre contre les Raïs qui s'aventuraient près de la Citadelle et le temps qui me restaient était soit pour les études, soit pour quand je devais aller devant mon père pour donner des informations sur les batailles se déroulant. Quand le pirate m'a attqué, c'était ma première pause depuis des mois ! Mais mon Dieu... Que je suis content de te retrouver !

Il la serra encore plus contre lui.

Kenya resta un moment contre lui,pendant longtemps,fermant les yeux,elle ne pensait plus à rien,elle murmura:

Moi aussi Papa....Moi aussi...

Puis,après plusieurs minutes,elle lui dit:

Tu sais,j'ai toujours gardé avec moi l'épée que tu m'avais faite forgée,cette épée spécial,a l'alliage a la pierre de lune,tu te souviens?Cette épée enchantable...

Elle ramassa l'épée,et la lui montra.

Elle a servi à tuer tant de gens,et pourtant,je la laissais trancher les membres,transperçait les chairs.Je la laissais ôter des vies,pour ma survie,et surtout parce qu'au fond de moi,j'avais l'espoir qu'elle me menerait jusqu'à toi,qu'elle me permettrait enfin de te retrouver.Tout ce que tu m'avais enseigné,ici,avant de nous emmener,Maman,Lisha,et moi,loin d'ici.Tout ça m'a toujours servi.J'ai appris à paufiner ma tecnhique,et je suis devenue une vrai frontalière...

Elle sourit,et dit:

J'ai tant attendu ce moment!

Edwin sourit :

- Oh, mais je ne doute pas que tu sois devenue une vraie Frontalière, ma chérie...

Quand elle lui dit qu'elle avait tant attendu ce moment-là, Edwin inclina la tête avant de sourire à nouveau. Il avoua, tout en regardant son enfant :

- Moi aussi, j'attendais ce moment-là depuis longtemps...

Il regarda les traits de sa fille. Elle n'avait pas changée. Elle tenait bien de lui, avec ses traits fins, ses jolis cheveux descendant en boucle sur son front et dégringolant de ses épaules...

- Tu es venue avec ta mère et ta soeur ? questionna-t-il, toujours souriant.

Kenya sourit.Puis,elle perdit son sourire,et répondit:

Et bien...Pour tout te dire....Elles ne sont pas avec moi.Nous avons quittés la faille de l'oubli,Maman et moi sommes venus ici,mais Lisha étai à Al-Vor.Et moi....Je suis venue ici,dans l'espoir de te retrouver enfin.Et j'ai plus d'une fois combattu,et des tas de têtes Rais sont tombées.Peut-être que Maman est toujours ici...Je n'ai pas non plus revu Siam,ni Ewilan,ni Akiro.Pas même Duom,Salim,ou Bjorn.

Regardant au loin,elle déclara:

Les attaques Rais sont si fréquentes...Qui sait quand ils attaqueront...

Se tournant brusquement vers son père,elle dit:

Promets-moi de m'emmener avec toi à la prochaine bataille...Je sais me battrre,je pourrais vous etres utiles!

Elle se doutait fort que son père refuserait de l'emmener avec lui,mais elle savait aussi comment elle était:tétue,déterminée,et combative.

Il suivit le regarda de Kenya.

- Moi non plus, je n'ai plus revu Ewilan,Akiro, Duom,Salim ou Bjorn. Siam non plus d'ailleurs, car elle a été envoyée en mission vers les îles Alines...

Il sourit.

- C'aurait dû être moi qui aurait dû partir mais mon père a préféré me garder auprès de lui. J'ai beaucoup bougonné, mais je vois que ce fut plutôt bénéfique... Quant à ta mère, je ne l'ai pas vue... Peut-être es-tu arrivé plus vite qu'elle ?

Il l'écouta attentivmement quand elle lui posa la question si elle pouvait venir à la prochaine bataille. Edwin grimaça :

- Ecoute, Kenya. Les Raïs sont affreusement déchainés, ces temps-ci et j'ai déjà vu mourir deux amis que j'avais ici en cinq jours... Je préfère me méfier, alors comprend-moi... Je préférerais que tu restes ici. Je sais que tu te bats parfaitement bien, même mieux que la plupart des hommes dans la Citadelle, mais c'est mieux de ne pas tenter le diable.

Il sourit, tentant de lui faire comprendre qu'il n'y était pour rien.

Kenya,en entendant dire que sa tante avait été envoyé chez les Alines,grimaça.Elle se tourna instinctivement vers l'homme qu'elle avait égorger,et murmura:

Depuis quand les pirates attaquent-ils jusque dans la citadelle?Et les Rais qui forment de véritables armées...Ca m'inquiètes...

Puis,quand son père lui dit qu'il ne voulait pas l'emmener,elle l'écouta parla,avec un air de défi sur le visage.Elle grommela quelques mots,et toute en rengainant son épée,elle dit:

C'est surement mieux pour moi,et ma sécurité....

Au fond d'elle,elle savait bien qu'elle désobéirait.c'était dans sa nature,et puis,Kenya obéissante,ce ne serait plus kenya.Elle sourit à son père,et lui demanda ensuite:

Alors,le bilan humain des attaques?Lourd,parait-il....

Edwin baissa la tête, fier que sa fille ai renoncé à aller sur le champ de bataille. (enfin, pas pour longtemps XD)

- Je dois avouer que jamais je n'avais vu de pirates dans la Citadelle. je me demande comment il a fait pour entrer là. Normalement, ils vivent au sud et ne s'aventurent sur terre que pou piller, ne dépassant jamais une heure sur le sol.

Il rigola.

- Quoi qu'il en soit, merci pour ton coup de main contre ce pirate-là...

Quand elle lui demanda la bilan des hommes, Edwin grimaça à nouveau :

- Oui, très lourd, en effet. Nous étions à peu près 300 Frontaliers quand les Raïs nous ont attqué, presque tous les autres étant, comme ta tante, en mission. Nous avons envoyé des messagers vers la Cité Impériale et on nous a dépêcher à peu près 1500 hommes. Jusqu'à présent, nous n'avons eu qu'à peu près 200 pertes...

Kenya s'approcha de l'homme,enfin,ce qu'il en restait,et shoota dans la tête,qui roula un peu plus loin.Quand son père lui anonça le bilan,elle senti son coeur s'arrêter.

200 morts?Tant que ça?Mais.....

Elle détourna le regard.cela ne l'étonnait que très peu,en vérité.Elle dit sur un ton triste:

J'ai vu de quoi les Rais étaient capable,pour les avoir combattus plus d'une fois depuis que l'on a quitté la faille de l'oubli.Je ne sais ce qu'ils leur prend,ils sont pires que des chiens enragés,détruisant tout sur leur passage.

Se tournant vers son père,elle dit:

En tout cas,si les pirates veulent ta peau,et qu'ils sont prêts à s'aventurer jusque ici,c'est mauvais signe.Mais je ne les laisserais pas faire.On ne touche pas à un frontalier,et encore moins à mon père.

Son visage exrpimait de la fierté,mais aussi un brin d'insouciance.

Edwin acquiesça :

- Nous n'avons eu que huit Frontaliers morts, pour le moment, tous autres n'étant que des Impériaux...

Il rigola quand elle dit la remarque sur lui.

- Tu sais... J'ai beau être appellé le Guerrier Absolu, je ne suis pas invincible. Dans beaucoup de légendes, le soldat est souvent entourré par des multitudes de gardes ou d'amis, mais finit parfois par perdre la vie. C'est comme dans une histoire que m'a racontée une fois Ewilan. C'était sur un guerrier nommé Achilel ou Achilla (Achille ^^), enfin bref. Tout le monde disait qu'il était immortel, mais pourtant, quelqu'un arriva à la tuer, malgré la vingtaine d'homme qui l'entourrait. Donc si les pirates veullent ma mort, ce qui m'étonne assez peu, il faudra que je sois perpétuelement sur mes gardes...

Il tourna son regard.

- Chaque Frontalier tombés, je les connaissais... C'est ça ce qui me fait le pluis mal au coeur...

[

i]Kenya acquiesa,et dit:[/i]

Tu dois être perpétuellement sur tes gardes,tout comme moi,Maman,et Lisha.Tes descendantes,et la grande Ellana Caldin peuvent être des danger pour eux.

Quand il lui dit qu'il connaissait la plupart des hommes tombés au front,elle soupira de tristesse.Elle aussi les connaissait.Le calme était revenu sur la citadelle,quand le cor sonna.Se retournant brusquement,elle s'approcha rapidement d'un mur,derrière lequel se trouvait le vide,et aperçut en bas des hommes.Elle vit le pont les portes de la forteresse s'ouvir,et aperçut soudain le drapeau.Des soldats de la garde Impériale.Se retournant vers son père,elle demanda:

Que font-ils là?Tu les connais?Que se passe-t-il?

Son regard était plein de question,et son visage affichait une expression inquiète.

Edwin approuva la mise en garde de sa fille.

- Oui. Toi, ta soeur et ta mère devez également rester toujours sur vos gardes, ne jamais relâchez vos attention.

Quand un cor sonna, il resta sur place, tandis que Kenya filait aux remparts pour voir ce qui se passait.

- Des soldats de la Cité Impériale...

Il rejoignit sa fille.

- Ils doivent certainement aller rejoindre les garnisons déjà mobilisées pour le combats. ce sont à coup sûr l'aide qu'on devait envoyer sur le plateau d'Istalriul...

Kenya observa un moment les hommes.Ceux-ci rentrèrent dans la forteresse,un convoi tenant un chariot de bois à ses côtés.Ouvrant soudain de grands yeux,elle cru apercevoir...Un corps?Ouvrant des yeux ronds,elle tourna la tête vers son père,et dit:

Ils....Ils transportent quelque chose...Je vais voir!Ca ne m'inspire pas du tout!

Dégainant sa dague,elle se dirigea vers les escaliers,et les descendits quatre à quatre.Observant le cortège qui s'arrêtait dans la cour,elle reconnu un homme.L'un des plus grand généraux de l'amrée Impériale.S'approchant pour mieux voir,elle vit dans le chariot le corps d'un homme qu'elle reconnut.Ouvrant des yeux ronds,elle s'écria:

Eldan!

L'homme était un cousin de son père,fils d'un des oncles d'Edwin.Elle le connaissait plus que bien,car celuic-i l'avait formé au combat,après le départ de son père.Elle se tourna vers les hommes,et tomba a terre,à genoux.

- Kenya !

Edwin sortit des escaliers d'un bon et la prit dans ses bras. Elle semblait sur le point de s'évanouir. Edwin leva les yeux et vit un Frontalier marcher vers lui.

- Seigneur Til' Illan ?

- Oui ? demanda Edwin.

Le Frontalier sembla hésiter, mais finit par avouer :

- Votre cousin est décédé, monsieur... Il avait trois Raïs contre lui et un quatrième l'a pris par revers.

Edwin se leva et resta un instant immobile, les bras le long de sa taille, son regard fixant le corps de son cousin mort.

- Eldan, murmura-t-il.

Kenya resta un moment au sol,sans rien dire,sans bouger.Puis,elle se releva,les yeux vide,le visage inexpressif,comme si on lui eu enlever son âme.Soudain,prise d'une rage certaine,elle sortit sa dague,s'approcha d'un pilier de bis,et y enfonça la lame de toutes ses forces.Gardant la main sur la lame,elle appuya son front contre le bois,et se mit à pleurer à chaude larme.Elle qui ne connaissait que trop bien l'injustice ne pouvait supporter que les bons soient tués et que les méchants gagne.Elle donna un coup de poing dans le bois de rage,s'ouvrant le dos de la main.Elle considéra un instant le filet de sang qui coulait de sa main,puis arracha sa lame du pilier,se retourna,et glissa le long du pilier,se retrouvant assise par terre,les jambes ramenées à elle.

Edwin s'approcha de sa fille. Bien qu'il fût énormément attristé par la mort de son cousin, il ne le montrait pas, et ses traits restaient inexpressifs.Il entourra sa fille de ses bras.

- Ca va aller, murmura-t-il doucement.

Il savait ce que son enfant ressentait, Eldan étant également très proche de lui. Il revit en un instant quand ils étaient jeunes, quand ils jouaient la Citadelle, imitant les vaillants Frontaliers qui se battaient contre les méchant Raïs. Edwin sourit. Ou encore leur fierté à tous deux quand ils apprirent qu'ils étaient nommés Frontaliers et qu'ils recurent leur lame.

- Kenya, dans ce monde, il y a des injustices. Parfois, le Chaos l'emporte sur la Lumière, mais c'est pour que la victoire du Bien soit encore plus forte plus tard contre le Mal... La mort de Eldan n'aura pas été inutile... Et si les Raïs arrivent à nous dépasser au combat, j'honorerais la mémoire de mon cousin en en tuant le plus possible...

Kenya serra les poings pour controlait sa rage.voir celui qui avait repris le flambeau de son père,quand celui-ci était parti,pour lui enseigner l'art du combat ne méritait pas de mourir.Relevant vers son père desyeux plein de rages,elle dit sur un ton haineux:

Je les écorcherai tous,absolument tous,jusqu'au dernier,jusqu'à ce que le dernier des Rais tombe entre mes mains.Je ne leur ferai aucun cadeau,et leur mort ne me ferrra aucun mal,aucune peine.Je vengerai la mémoire d'Eldan comme n'importe quel Frontalier le ferait,et si je dois y laisser ma peau,alors j'y laisserai ma peau.

Elle serra les dents,et ferma les yeux,pour controler un peu mieux sa colère.Regardant à nouveau son père,elle dit:

On ne ne touche pas à un Frontalier,et encore moins à un membre de ma famille!

Elle avait fini sa phrase en hurlant,toujours pleine de haine et de peine.

Edwin secoua la tête et regarda le ciel qui commençait à s'assombrir, preuve qu'un orage venait petit à petit sur la Citadelle gigantesque des Frontaliers.

- Je crois que c'est un des premières fois que je te dis ça, mais être un Frontalier ne veut pas forcément dire qu'il faut tout tuer sur son chemin... Et si tu te sacrifiais, comme tu l'avais dit, crois-tu vraiment que Eldan aurait été fier de ce sacrifice. Je pense qu'il voudrait que sa mort passe pour un hommage à l'honneur qu'il avait.

Il sourit faiblement, mais le bonheur n'était pas présent dans son regard.