Arrivées en ville...

Eliyade et Aloysia passèrent les portes d'Al-Vor, montées sur leur cheval. C'était la première véritable ville que les faëlles voyaient et elles étaient ébahies.

Regarde! s'exclama Aloysia envers Eliyade.
Elle désignait une tour de pierres immensément haute, bien que toute petite par rapport à celles d'Al-Jeit, qu'elles découvriraient peut-être un jour.
Tout pour les deux amies n'était qu'enchantement, bien que la plupart des Alaviriens trouve cette ville sale.

Derrière Aloysia et Eliyade, une discrète silhouette se glissait dans l'ombre des maisons...

Wahou! C'est ça les villes dont me parlait Leliann!
Vite, allons visiter.

Et les deux faëlles sinuèrent dans les rues, toujours suivies...

Eliyade et Aloysia se promenèrent quelques temps dans la ville, flânant et admirant Al-Vor. Puis, elles décidèrent de chercher l'ami de Leliann, à qui elles devaient rendre visite. Mais elles ne savaient pas où le chercher.

Tu as l'adresse de l'ami de Leliann? Je ne sais même plus comment il s'appelle, questionna Aloysia.

Norkolis, c'est proche de l'entrée d'après les souvenirs de Leliann. Et d'après elle aussi, il nous reconnaitra, Va svoir comment...

Alors, les deux filles repartirent direstion l'entrée.

Lorsqu'elles arrivèrent à l'entrée de la ville, les deux faëlles regardèrent la foule passer, puis s'asseyèrent dans un coin à regarder les gens s'affairer et en demandant de temps en temps s'il connaissait un certain Norkolis. Lorsque, pour la enième fois, Aloysia demanda à un passant:

Bonjour, excusez-moi. Connaissez-vous M. Norkolis?

Le passant, un Alavirien, répondit:

Norkolis? Eh bien, ce nom me dit quelque chose. Mais je ne me rappelle pas qui c'est. Si vous voulez, je demande à ma femme, elle sait plein de choses sur la population d'Al-Vor.

Aloysia lança un regard à Eliyade qui acquiesca d'un signe de tête. Le passant parti plusieurs minutes, puis revint, accompagné d'une femme, qui ressemblait étonnament à une faëlle.

Allons dans cette taverne, vous voulez bien? ,s'adressa la femme à Eliyade et Aloysia.

Tout le petit monde, excepté les chevaux qui restaient bien sagement dehors, entra dans une taverne à l'allure miteuse et sale, mais bien plus présentable que d'autres...

Le joyeux petit groupe s'asseya à une table au fond de la taverne, loin des regards indiscrets. Les deux faëlles remarquèrent tout de même la proche présence de la fille qui les avait apostrophées avant leur entrée en ville. Mais cela ne les dérangea pas.

La jeune femme leur raconta un peu et en bref l'histoire de la ville où elle habitait avec son mari depuis 15 ans. Eliyade et Aloysia écoutaient poliment, attendant qu'elle viennent à parler de M. Norkolis.

La jeune femme continuer à parler, très à l'aise. Puis, après un lourd silence, elle leur annonça que M. Norkolis venait de quitter la ville pour aller à Illuin, car il devait parler avec une amie à lui de là-bas. Elle connaissait bien M. Norkolis et leur donna sans souci d'autre informations.

Eliyade n'écoutait plus. M. Norkolis avait été voir Leliann, elle en était sûre.
Mais pourquoi? et pourquoi Leliann ne lui avait parler de lui uniquement au moment de son départ?

Elle chassa ses questions de ses pensées et dit

Bon, merci beaucoup, je ne sais pas ce qu'on aurait fait sans vous. Mais nous devons partir, trouver une auberge potable pour la nuit.
Encore merci... Tu viens Aloysia?

Aloysia se leva, sans un mot, et suivi son amie au dehors.
Les deux faëlles se mirent à la recherche d'une auberge respectable et finirent par dénicher leur bonheur.
Elles poussèrent une porte en bois et débouchèrent dans une assez vaste salle. Quelques personnes finissaient de boire un verre à table ou au bar mais peu de monde était présent, à cette heure ci tardive. Aloysia et Eliyade s'approchèrent de la femme qui servaient au bar et lui demandèrent une chambre pour la nuit. Celle-ci, accompagnée d'un chaleureux sourir, les mena au deuxième étage et leur tendit une clé. Aloysia ouvrit la porte de leur chambre et entra. C'était petit, ça sentait le renfermé et il devait y avoir des courants d'air et des rats, mais tant pis.

Bon, ben... C'est mieux que rien!

Et les deux faëlles se couchèrent. Leurs lits grincèrent sous leur poids et le bois moisi sentait l'humidité à plein nez. Aloysia se tourna et se retourna dans son lit avant de trouver le sommeil. Les deux faëlles se posaient beaucoup de questions qui restaient sans réponses.

Le landemain matin, les deux faëlles se levèrent avec peine, toute courbaturée. Elle décendirent, payèrent l'aubergidte et quittèrent l'auberge au plus vite, car elle s'était remplie de personnes plutôt louches. En partent, Eliyade jetta un coup d'oeil en arrière et aperçu la jeune fille au cheveux noir qui les regardait partir, silencieuse.

Et qu'est ce qu'on fait maintenant, on a plus rien à faire ici si Norkolis n'y est plus. Je sais qu'il faut trouver des provisions et ...j'aimerai bien reparlé avec la fille qu'on a rencontrée.
Puis, Falaïl et Landroval ne sont plus à l'auberge, il doivent être sortit d'Al-Vor. J'ai sentit qu'Espoir était tendu en entrant dans la ville, ça ne m'étonne pas qu'il soit sortit, entrainant Falaïl avec lui.

Tu as raison. Mais ils reviendront, j'ai confiance en eux, assura Aloysia.

Puis, les deux voyageuses se mirent en quête d'une échope pour acheter des provisions et quelques habits chauds, car l'automne arrivait à grands pas.
Malheureusement, cela risquait de prendre du temps car, pour le grand désespoir d'Eliyade, Alyosia adorait faire les boutiques. Elle ne résista d'ailleurs pas à un superbe sac à dos en cuir, mode alavirienne, très pratique, avec beaucoup de poches et... assez cher! Aloysia réussi quand même à convaincre son amie de l'utilité de son achat, lorsque elle entreposa toutes leurs provisions dans le nouveau sac.

Après la nourriture, Aloysia repéra une boutique de vêtements et y fonça, sa bourse dans le creux de sa main. Elle examina tout de suite un chaud poncho, un pantalon étonnant, des bottes, etc. Eliyade leva les yeux au ciel. Son amie ne changerait jamais. Elle entra à son tour, rejoindre Aloysia.

Stop maintenant, on a déjà acheté trop de choses. enfin, je devrai dire tu as déjà acheté trop de choses. Je t'empêcherai d'entrer dans un autre magasin, c'est le dernier. Il faut partir si nous voulons aller à Al'Jeit sans encombres à cause du froid. A moins que tu préfère passer ton hiver dans une auberge pourrie. Je trouve la fille qui nous suit comme toujours, et on part. Pense-y.
Je reviens dans une heure.

Et Eliyade quitta le magasin, après avoir pris la bourse de son amie, qui ne pesait plus rien...

Aloysia, penaude, s'en voulu d'avoir cédé à son désir et elle sortit aussitôt du magasin. Elle se promena dans la ville, cherchant des yeux la fille qui les suivait, juste au cas où. Soudain, elle entendit un hennissement qu'elle reconnut tout de suite. Falaïl.
Il s'avançait, Landroval sur ses talons.
Aloysia sauta à l'encolure de Falaïl, heureuse et soulagée de l'avoir retrouvé.

Oh mon Falaïl! Tu m'as manqué!

Falaïl aperçu une ombre furtive passer et se retourna brusquement. Aloysia reconnu immédiatement la jeune inconnue. Ses cheveux barraient son visage mais ses yeux profond était quant même visibles. Aloysia réagit et partit à toute vitesse à ses trousses, courant et haletant. Falaïl et Landroval galopait derrière la faëlle.
Alors qu'Aloysia courait toujours, dans des ruelles étroites construites grossièrement avec des pavés énormes mal alignés, Elle sentit une personbne qui s'était mise à sprinter dans une rue proche. La faëlle continua à courir lorsqu'Eliyade, qui courait dans la rue parrallèlle poursuivant elle aussi la jeune fille, la percuta de plein fouet. Les deux faëlles s'étaient rentrées dedans et se trouvait désormais mal en point sur le sol crasseux. Mais, sans perdre de temps, Aloysia monta sur Falaïl et partit, accompagnée par Eliyade et Espoir Landroval Lintë, encore à la poursuite de l'inconnue.

Elles la suivaient de près, mais cette dernière était étonnament souple et gracieuse. De plus, les chevaux peinaient à la suivre dans les ruelles carrelées.

Je descends, cria Eliyade, on ne peut continuer ainsi!

Avant même qu' Eliyade eut fini sa phrase, la jeune fille avait filé. Puis, les deux faëlles surprisent, décidèrent de laisser tomber pour aujourd'hui. Mais, en se retournant pour faire le chemin inverse, c'est tout juste si elles ne butèrent pas sur la jeune fille qui les regardait en souriant. Elle murmura doucement un mot: Lisha. Puis, elle se détourna à la vitesse de l'éclair.
Eliyade et Aloysia restèrent bouche-bée.

Lisha, lisha... Qu'est-ce que ça veut dire?! C'est peut-être tout simplement son nom... Qu'est-ce que tu en dis, Eliyade?

Son amie ne sut que répondre mais trouva quand même l'hypothèse d'Aloysia intérressante. C'est ça. "Lisha" devait être le prénom de la jeune et gracieuse inconnue.
Pendant ce temps, le temps avait surpris les deux faëlles qui n'avaient pas vu le soleil se préparer pour aller dormir. Il allait se coucher dans quelques minutes et les portes de la ville étaient désormais fermées. Elles allaient devoir passer encore une nuit à Al-Vor, avant de partir pour Al-Jeit.

Bon, on va vers ce rocher là-bas, on sera au moins un peu cachées. Heureusement , il y a les chevaux. C'est rassurant.

Dit Eliyade en désignant un immense rocher et en flatant son cheval.
Aloysia accepta et les deux faëlles partirent en sa direction. Puis, arrivées, elles installèrent leur couche et y prirent place. Landroval s'étala de tout son long par terre et Eliyade put poser sa tête sur son ventre. Ce n'était pas habituel de sa part, mais cela fit plaisir à la faëlle. Falaïl, lui, dormit debout, comme les chevaux le fond normalement.

L'homme d'Illuin ne me connaissait pas pour me déconseiller ce cheval, murmura Eliyade.

Aloysa aquieça en silence.Après un moment pour regarder les étoiles, elles s'endormirent.

Le soleil n'était pas encore levé lorsqu'Aloysia se réveilla. Falaïl était tout proche et lui donnait des petits coups amicaux de son chanfrein. Aloysia lui caressa les naseaux pour le remercier et se leva. Eliyade dormait toujours, à poings fermés. Quelques étoiles brillaient encore et la faëlle les regarda. Elles étaient si belles. Aloysia réveilla son amie et elles rangèrent leurs affaires. Elles s'occupèrent de leurs chevaux, grignotèrent quelque chose. Le tout en une demi-heure. Puis elles étaient parties.

Les deux faëlles venaient de pénétrer dans les Grandes Plaines et Eliyade essayait de se repérer précisement sur la carte, ce qui n'était pas évident! Il y avait un soleil de plomb qui tapait sur les nerfs. Les chevaux progressaient doucement, au pas. La chaleur les essouflait tellement qu'Aloysia et Eliyade durent descendre de cheval et marcher à pied. La petite troupe transpirait. Elle se fatiguait pas à pas.
Tout d'un coup, Eliyade prononça avec peine:

Je ne sens plus mes jambes.

Puis elle s'effondra sur le sol.

tit prob, j'avais envoyer à Lisha un mp, pour lui dire de venir à Al'Vor et on se barre, ça va pas.Bon tant pis.

[dsl mais en fete jsui parti en vacances donc dsl mé maintenan c bon]

Salut alors oui Doum Nil'Erg je connait oui je vais à Al-jeit et oui je veut bien vous aider fin si vous voulait de mon aide bien sur.

Elle tendit la main à la jeune fille au sol.

Vous êtes passé là où il ne faut surtout pas passé. Mais j'devrait pouvoir nous sortir de là.

Eliyade fit un sourire reconnaissant à l'inconnue qui s'appelait Lisha. Celle-ci s'occupa d'Aloysia qui allait déjà beaucoup mieux à la fin de la journée.
Le soleil commençait à se coucher et la fraicheur revenait, pour le plus grand bonheur des voyageuses.
Lisha avait l'air d'être une personne de confiance et, après l'avoir remerciée de l'avoir "soignée", Aloysia raconta brièvement son histoire et celle d'Eliyade.

... Et nous cherchons donc les amis qui ont voyagé avec les parents d'Eliyade, Erylis et Chiam VITE...

"pas grave, on s'est débrouillée,mrd...c'est bien de prendre des vacs!"

Nous pensons que maître Duom Nil'Erg n'est plus de ce monde, mais j'aimerai quand même trouver d'autre personnes qui ont rencontré mes parents. Je ne les ai jamais vraiment connu...
Mais bon, on a le temps. Allons à Al'Jeit. Nous te suivons, Lisha.

Alors, les trois filles rebrousèrent chemin et repartirent d'un bon pas, juchées sur leur chevaux. Assez vite, la nuit pris le dessus et elles décidèrent de faire une halte.

Les voyageuses montèrent un campement de fortune pour passer la nuit. Les chevaux étaient fatigués et ils burent goulûment l'eau que leur offrit Eliyade. Aloysia était assez sombre. Elle n'avait pas l'air d'aimer cet endroit.

Vivement Al-Jeit, dit Aloysia, presque pour elle même, Cet endroit ne me plait pas.

Pourquoi? hasarda Eliyadesachant bien que cette dernière detestait ce genre de question.

Parce que, répondit Aloysia d'un air irrité.
Il est... étendu et... vide.

Normal, c'est une plaine, lâcha Eliyade d'un air nonchalant.

Aloysia devint toute rouge et pinça les lèvres. Elle n'aimait pas les questions comme ça, qui la contredisaient et lui clouaient le bec.
La jeune Faëlle lança un regard à Lisha, qui regardait la scène, amusée.

Et bien vivement qu'on arrive à Al-Jeit, s'exclama Aloysia à l'intention d'Eliyade, Que je me plaigne à l'Empereur Sil'Afian de ton insolence!

Eliyade essayait de s'empêcher de rire mais c'était trop dur. Elle se roulait par terre en se tenant les côtes, pliée de rire, tellement Aloysia était effarante.
Lisha pouffait également, les larmes aux yeux (de rire).

Après avoir repris leur sérieux, les trois jeunes filles repartirent et la première heure se passa sans souci. Mais, au fur et à mesure qu'elles avançaient, Aloysia tressaillait sur son cheval et n'avait vraiment pas l'air bien. Landroval semblait de marbre à tout bruit alors que Falaïl imitait sa maîtresse. Lisha et sa monture étaient pensifs.
Pour tenter de détendre l'atmosphère, Eliyade se mis à causer pour rien dire.
Puis, sans aucune explication, elle détourna Landroval qui galopa dans la plaine en direction de la gauche.

Aloysia sortit aussitôt de sa transe et essaya de rattraper Eliyade.

Où tu vaaaaaaaaaaaas????

Pas de réponses. Puis, Eliyade s'arrêta brusquement, le regard perdu dans le vide. Elle était descendue de cheval.
Lisha et Aloysia le rejoignirent.

Qu'y a-t-il?

Rien, murmura Eliyade dans un souffle.

Elle fit comprendre à ses compagnes qu'elle ne dirait rien de plus et celles-ci acceptèrent. Alors, elles repartirent où elles avaient l'intention d'aller depuis leur départ. Et le voyage s'ensuivit sans encombres...